Gestation cyclique ou non cyclique ?


Par PhD Silke Haen, med. vet.

Les agriculteurs ont beaucoup d’arguments divers et variés pour expliquer pourquoi leur vache ne devient pas gestante. Les vaches ne sont pas vraiment en chaleur, il y a une absence de glaire cervicale ou encore, seulement des saignements.

Au cours des 50 dernières années, la proportion de vaches laitières est passée de 80% à 50% avec un réflexe de tolérance considérable. En même temps, la durée des chaleurs visibles s’est réduite de 15 à 5 heures1. Le nombre de gestations couronnées de succès après une première insémination s’est réduit de 70% à 40% 1. De plus, des possibilités de soutien hormonal du cycle et de l’ovulation ont été trouvées. En effet, les termes tels que Ovsynch, Cosynch, Heatsynch, Presynch font partie intégrante des guides de fertilité.

L’utilisation de progestérone au moyen du système de diffusion vaginal PRID a elle aussi toujours été modifiée pour exploiter les nouveaux résultats d’études et optimiser les résultats de gestation. Certains parmi nous se souviennent encore que lorsque le système de diffusion vaginal PRID était mis en place pendant 12 jours, il y avait une capsule d’œstrogène et le système de diffusion avait la forme d’une spirale. Afin de vous expliquer le meilleur protocole et de donner une chance de gestation aussi grande que possible aux vaches, nous avons revu la carte de traitement PRID. Il existe à présent un seul protocole pour les vaches cycliques et non cycliques.

Le jour 0, En même temps que l’introduction de PRID Delta, il convient d’injecter également 2 ml d’Ovarelin. Cet analogue de la GnRH entraîne une augmentation de la LH2. Suite au taux accru de LH, il se produit une atrésie ou une ovulation des follicules existants. Une nouvelle vague de maturation des follicules peut alors commencer. Au moment du retrait de PRID Delta, il n’existe plus de vieux follicules qui peuvent avoir une influence négative sur la fertilité3.

Un corps jaune se forme après l’expulsion de l’ovocyte du follicule lors de l’ovulation. Il est possible qu’un corps jaune soit déjà présent sur l’ovaire au moment de l’introduction de Prid Delta et que maintenant deux corps jaunes produisent de la progestérone. Une autre alternative consiste en l’absence de corps jaune fonctionnel – comme c’est par exemple le cas chez les vaches acycliques.

PRID Delta entraîne une concentration de progestérone considérablement accrue qui est importante pour une grande partie des vaches traitées. Les follicules qui se développent en présence de hautes concentrations de progestérone présentent une qualité clairement supérieure avec des gestations consécutives accrues11. Plusieurs études ont pu montrer que Prid Delta 1,55 g/dispositif, en raison de la haute teneur en progestérone, entraîne un taux de progestérone considérablement plus élevé qu’un autre système de libération de progestérone vaginal à plus faible teneur en progestérone. Le taux de gestation a pu être considérablement augmenté grâce au taux de progestérone accru. Il s’élevait à 46%, resp. 64% chez les vaches ayant été traitées par PRID Delta versus 37%, resp. 59% chez les vaches ayant été traitées par un système de libération de progestérone intravaginal présentant une teneur de progestérone de 1,38 g4,5 .

Par comparaison avec le protocole Ovsynch, l’utilisation combinée d’un analogue de la GnRH le jour 0 et de la PGF2alpha lutéolytique avec le dispositif PRID Delta, comme décrit dans notre nouveau protocole, a augmenté le taux de gestation de plus de 16% (25,1% versus 41,3%)7.

PRID Delta est retiré le jour 7. En même temps a lieu l’administration de la PGF2 alpha sous forme de 5 ml d’Enzaprost. Au jour 7, le corps jaune est sensible à la PGF2alpha et une lutéolyse se produit.

Le moment de l’ovulation est physiologiquement soumis à une large marge de fluctuation avec une période de 18,5 à 48,5 heures après l’apparition des signes de chaleurs externes et de 9,5 à 33,5 heures après les chaleurs6. Afin de réduire cette période et d’augmenter le taux de conception, on injecte 2 ml d’Ovarelin (analogue de la GnRH) 56 heures après la PGF2alpha. Ceci entraîne la maturation du follicule dominant et l’ovulation se produit 30 heures plus tard.

Dans ce protocole de traitement, l’insémination se fait systématiquement, indépendamment des signes de chaleurs externes. L’insémination a lieu 16 heures après l’injection d’Ovarelin et, par conséquent, environ 14 heures avant l’ovulation.

Ce protocole de traitement accélère la survenue de la gestation et réduit ainsi la période de non-gestation à 86 jours chez les vaches ayant été traitées selon ce protocole contrairement au groupe de contrôle non traité, dont la gestation n’est survenue qu’au bout de 98 jours8.

Chez les vaches diagnostiquées acycliques au début du traitement, ce protocole de traitement entraîne une ovulation chez plus de 50% des vaches7. Le pourcentage de vaches acycliques qui sont devenues gestantes avec ce schéma a augmenté de 16%8 (par comparaison avec le groupe de contrôle).

Les bovins présentent en général une symptomatologie de l’œstrus plus marquée, ils ont une fenêtre d’ovulation plus étroite et un milieu plus approprié aux spermatozoïdes dans l’appareil génital. Chez les bovins, l’injection de la GnRH et l’insémination peuvent avoir lieu en même temps dès 56 heures après l’administration de la PGF2alpha9.

Lors de l’utilisation du protocole chez les vaches mères, l’injection d’Ovarelin et l’insémination peuvent avoir lieu en même temps10.

Préparation à l’aide de l’applicateur PRID DELTA 1.55 g

Pose du dispositif PRID DELTA 1.55 g

La pose du dispositif peut se faire avec n'importe quel gel lubrifiant approuvé par les vétérinaires !


Hand-Out "Nouveau protocole de gestation PRID® Delta"


Références:

  1. Dobson, H., Walker, S. L., Morris, M. J., Routly, J. E., & Smith, R. F. (2008). Why is it getting more difficult to successfully artificially inseminate dairy cows?. Animal : an international journal of animal bioscience2(8), 1104–1111. https://doi.org/10.1017/S175173110800236X
  2. Armengol-Gelonch, R., Mallo, J.M., Ponté, D., Jiménez, A.R., Valenza, A., & Souza, A.H. (2017). Impact of phase of the estrous cycle and season on LH surge profile and fertility in dairy cows treated with different GnRH analogs (gonadorelin vs. buserelin). Theriogenology, 91, 121-126 .
  3. Bisinotto, R. S., Chebel, R. C., & Santos, J. E. (2010). Follicular wave of the ovulatory follicle and not cyclic status influences fertility of dairy cows. Journal of dairy science93(8), 3578–3587. https://doi.org/10.3168/jds.2010-3047
  4. van Werven, T., Waldeck, F., Souza, A. H., Floch, S., & Englebienne, M. (2013). Comparison of two intravaginal progesterone releasing devices (PRID-Delta vs CIDR) in dairy cows: blood progesterone profile and field fertility. Animal reproduction science138(3-4), 143–149. https://doi.org/10.1016/j.anireprosci.2013.02.010
  5. Zwiefelhofer, E. M., Macmillan, K., Gobikrushanth, M., Adams, G. P., Yang, S. X., Anzar, M., Asai-Coakwell, M., & Colazo, M. G. (2021). Comparison of two intravaginal progesterone-releasing devices in shortened-timed artificial insemination protocols in beef cattle. Theriogenology168, 75–82. https://doi.org/10.1016/j.theriogenology.2021.03.023
  6. Roelofs, J. B., van Eerdenburg, F. J., Soede, N. M., & Kemp, B. (2005). Various behavioral signs of estrous and their relationship with time of ovulation in dairy cattle. Theriogenology63(5), 1366–1377. https://doi.org/10.1016/j.theriogenology.2004.07.009
  7. Colazo, M. G., Dourey, A., Rajamahendran, R., & Ambrose, D. J. (2013). Progesterone supplementation before timed AI increased ovulation synchrony and pregnancy per AI, and supplementation after timed AI reduced pregnancy losses in lactating dairy cows. Theriogenology79(5), 833–841. https://doi.org/10.1016/j.theriogenology.2012.12.011
  8. Randi, F., Sánchez, J. M., Herlihy, M. M., Valenza, A., Kenny, D. A., Butler, S. T., & Lonergan, P. (2018). Effect of equine chorionic gonadotropin treatment during a progesterone-based timed artificial insemination program on reproductive performance in seasonal-calving lactating dairy cows. Journal of dairy science101(11), 10526–10535. https://doi.org/10.3168/jds.2018-14495
  9. Rabie L. et al., Effect of timing of insemination following CO-Synch protocol with or without progesterone on pregnancy in beef heifers, Clinical Theriogenology, 2018, 10(1), 41-50
  10. Randi F., Beef cattle reproductive management, Veterinary Ireland Journal, 2019, 9(6) 322-327
  11. Denicol, A. C., Lopes, G., Jr, Mendonça, L. G., Rivera, F. A., Guagnini, F., Perez, R. V., Lima, J. R., Bruno, R. G., Santos, J. E., & Chebel, R. C. (2012). Low progesterone concentration during the development of the first follicular wave reduces pregnancy per insemination of lactating dairy cows. Journal of dairy science95(4), 1794–1806. https://doi.org/10.3168/jds.2011-4650

ENZAPROST ad us.vet., solution injectable pour bovins et porcins. COMPOSITION: Dinoprost 5mg/ml. INDICATIONS: Chez les bovins: synchronisation de l’oestrus, traitement du sub-oestrus ou des « chaleurs silencieuses » des vaches qui ont un corps jaune fonctionnel. Chez les porcs: induction de la parturition à partir du 111e jour de gestation, réduction de l’intervalle Sevrage-Oestrus (ISO) chez des truies présentant des problèmes puerpéraux. POSOLOGIE/ADMINISTRATION: i.m. Bovins : 25 mg de dinoprost (= 5 ml de Enzaprost®) par animal. Porcins: Induction de la parturition à partir du 111e jour de gestation 10 mg de dinoprost (=2 ml de Enzaprost®) par animal, dans les 3 jours précédant la date prévue de mise-bas. Utilisation post-partum 10 mg de dinoprost (=2 ml de Enzaprost®) par animal, 24 à 36 heures après la mise-bas. CONTRE-INDICATIONS: Ne pas traiter des animaux présentant des troubles aigus ou subaigus des appareils vasculaire, gastro-intestinal ou respiratoire. Ne pas administrer aux animaux en gestation, sauf dans le cas d’une utilisation pour induire la parturition ou interrompre la gestation. PRECAUTIONS: Des infections bactériennes localisées au point d’injection pouvant se généraliser ont été rapportées. EFFETS INDÉSIRABLES: Bovins: élévation de la température rectale. Cependant, les modifications de la température rectale ont été transitoires dans tous les cas observés et n’ont pas été préjudiciables à l’animal. Une salivation modérée a parfois été observée. Les effets secondaires disparaissent dans un délai d’une heure suivant l’administration de PFG2α. Chez la vache, lors d’une utilisation pour l’induction de la parturition, une rétention de placenta peut se produire plus fréquemment. Porcins: Chez les truies et les cochettes gestantes, des effets indésirables transitoires tels qu’une élévation de température corporelle, des signes de douleur au point d’injection, une élévation de la fréquence respiratoire, une augmentation de la salivation, une stimulation de la défécation et de la miction, des rougeurs cutanées et une agitation peuvent se produire. DÉLAIS D’ATTENTE: Tissus comestibles : Bovins : 2 jours, Porcins : 0 jour. Lait : 0 jour. INTÉRACTIONS: Les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens pouvant empêcher la synthèse endogène de prostaglandines, l’administration concomitante de ces médicaments avec Enzaprost® peut diminuer les effets lutéolytiques de ce dernier. Les ocytociques stimulant la production des prostaglandines, l’administration concomitante de ces médicaments avec Enzaprost® peut exacerber les effets lutéolytiques. CATEGORIE DE REMISE: B. TITULAIRE DE L’AUTORISATION: Biokema SA, Crissier-Lausanne. Pour plus d’informations, consultez la notice d’emballage ou www.tierarzneimittel.ch

Ovarelin 50 µg/ml ad us.vet., solution injectable: Hormone synthétique gonado-stimulante pour bovins. COMPOSITION: Gonadoréline (sous forme de diacétate tétrahydrate) 0,05 mg/ml. INDICATIONS: Induction et synchronisation de l’œstrus et de l’ovulation en association avec une prostaglandine F2α (PGF2α) ou analogue, avec ou sans progestérone dans le cadre d’un protocole d’Insémination Artificielle à Temps Fixe (FTAI); traitement d’une ovulation retardée (Repeat-Breeding). POSOLOGIE/MODE D‘EMPLOI: Voie intramusculaire; 100 μg de gonadoréline (sous forme de diacétate) par animal en une administration unique, soit 2 ml d’Ovarelin par animal. Induction de l’œstrus et synchronisation de l’ovulation en association avec une prostaglandine F2α (PGF2α) ou analogue: • Jour 0: première injection de gonadoréline (2 ml d’Ovarelin). • Jour 7: injection de prostaglandine (PGF2α) ou analogue. • Jour 9: deuxième injection de gonadoréline (2 ml d’Ovarelin). L’animal doit être inséminé dans les 16-20 heures après la dernière injection d’Ovarelin ou au moment de l’œstrus s’il est observé plus tôt. Induction de l’œstrus et synchronisation de l’ovulation en association avec une prostaglandine F2α (PGF2α) ou analogue et un système de diffusion vaginale de progestérone : Les protocoles de FTAI suivants ont été fréquemment rapportés dans la littérature: • Insérer le système de diffusion vaginale de progestérone pendant 7 jours. • Injecter la gonadoréline (2 ml d’Ovarelin) au moment de l’insertion du système de diffusion vaginale de progestérone. • Injecter une prostaglandine (PGF2α) ou analogue 24 heures avant le retrait du système de diffusion vaginale. • Insémination (FTAI) 56 heures après le retrait du système de diffusion vaginale ou • Injecter de la gonadoréline (2 ml d’Ovarelin) 36 heures après le retrait du système de diffusion vaginale et effectuer l’insémination (FTAI) 16 à 20 heures plus tard. Traitement d’une ovulation retardée (Repeat-Breeding): La GnRH est injectée durant l’œstrus. Afin d’améliorer les taux de gestation, le planning d’injection et d’insémination suivant doit être respecté : • L’injection doit être faite entre 4 et 10 heures après la détection de l’œstrus. • Un intervalle d’au minimum 2 heures entre l’injection de GnRH et l’insémination artificielle est recommandé. • L’insémination artificielle doit être réalisée en accord avec les recommandations habituelles dans la pratique, c’est-à-dire, entre 12 à 24 heures après la détection de l’œstrus. SURDOSAGE: Aucun signe d’intolérance clinique locale ou générale n’a été observé jusqu’à 5 fois la dose recommandée et selon un schéma thérapeutique allant de 1 à 3 administrations quotidiennes. LIMITATIONS D’EMPLOI: Contre-indications: Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients. Précautions: La réponse au protocole de synchronisation peut être influencée par l’état physiologique des vaches laitières au moment du traitement, comprenant l’âge de la vache, la condition physique et l’intervalle entre le vêlage. Les réponses au traitement ne sont pas uniformes, que ce soit au niveau du troupeau ou au niveau des vaches dans le troupeau. Lorsqu’une période de traitement avec la progestérone est incluse dans le protocole, le pourcentage de vaches ayant un œstrus dans un délai donné est généralement plus important que chez les vaches non traitées et la phase lutéale qui suit est d’une durée normale. Des observations chez les vaches gestantes auxquelles on a administré le produit à un stade précoce de la gestation n’ont pas donné de preuve d’effets négatifs sur les embryons des bovins. Il est peu probable qu’une administration involontaire à un animal ait des effets secondaires. EFFETS INDÉSIRABLES: Aucun connu. DÉLAIS D‘ATTENTE: Bovin: viande et abats: aucun; lait: aucun. INTERACTIONS: Aucune connue. STOCKAGE/DÉLAI D’UTILISATION: Conserver à température ambiante (15 – 25°C), à l’abri de la lumière. Ne pas utiliser après la date imprimée (Exp). Tenir hors de la portée des enfants. Délai d’utilisation après le premier prélèvement: 28 jours. CATÉGORIE DE REMISE: B. TITULAIRE DE L’AUTORISATION: Biokema SA, Crissier-Lausanne. Pour plus d’informations, consultez la notice d’emballage ou www.tierarzneimittel.ch

PRID® Delta, 1,55g., système de diffusion vaginal pour bovins. COMPOSITION: Progestérone 1,55 g. INDICATIONS: Pour le contrôle des chaleurs chez les génisses et les vaches, incluant : La synchronisation de l'œstrus chez les femelles cyclées incluant les protocoles d’Insémination Artificielle à Temps Fixe (IATF). La synchronisation de l’œstrus des animaux donneurs et receveurs lors de transferts embryonnaires. A utiliser en combinaison avec de la prostaglandine (PGF2α ou analogue). L'induction et la synchronisation de l'œstrus chez les femelles cyclées et non-cyclées incluant les protocoles d’Insémination Artificielle à Temps Fixe (IATF). Chez les vaches et génisses cyclées : à utiliser en combinaison avec de la prostaglandine (PF2α) ou analogue. Chez les vaches et génisses cyclées et non cyclées : à utiliser en combinaison avec de la GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone) ou analogue et de la prostaglandine (PGF2α) ou analogue. Chez les vaches et génisses non cyclées : à utiliser en combinaison avec de la prostaglandine (PGF2α) ou analogue et de l'eCG (equine Chorionic Gonadotrophin). POSOLOGIE/ADMINISTRATION: Voie vaginale. Introduire PRID® Delta 1,55 g dans le vagin à l’aide de l’applicateur prévu à cet effet. Laisser PRID® Delta 1,55 g en place durant 7 jours. Chez les femelles cyclées, injecter une prostaglandine (PGF2a, 24 heures avant le retrait de PRID® Delta 1,55 g. Chez les femelles non-cyclées, injecter une prostaglandine (PGF2α) 24 heures avant le retrait et injecter une eCG au moment du retrait de PRID® Delta 1,55 g. Inséminer l’animal soit une fois à 56 heures, soit deux fois à 48 et 72 heures après le retrait, soit sur chaleurs observées.  CONTRE-INDICATIONS: Ne pas utiliser chez les génisses sexuellement immatures. Ne pas utiliser avant le 35e jour suivant la parturition. Ne pas utiliser chez la femelle gestante. Ne pas utiliser chez les animaux souffrant d’une maladie infectieuse ou non infectieuse de l’appareil génital. EFFETS INDÉSIRABLES: PRID® Delta 1,55 g peut induire une réaction inflammatoire modérée de la paroi vaginale. Ce phénomène est une réaction normale de la paroi vaginale au contact prolongé de tout corps étranger. Par conséquent, certains animaux peuvent présenter des sécrétions vulvaires troubles ou visqueuses. Cette réaction locale disparaît rapidement sans traitement et n’affecte ni la fertilité ni les taux de gestation. DÉLAIS D’ATTENTE: Aucun. CATEGORIE DE REMISE: B. TITULAIRE DE L’AUTORISATION: Biokema SA, Crissier-Lausanne. Pour plus d’informations, consultez la notice d’emballage ou www.tierarzneimittel.ch.


Crissier, le 1er avril 2022